Je me ferme à l’approche de ces êtres sûrs de leurs goûts.
Pourquoi ne pas, durant un instant vous laissez transporter par mon chant, oubliez vos goûts et lâchez vos sens à ma découverte, je m’offrirai à vous sans limite.
Paroles de Vins
sept01
Je me ferme à l’approche de ces êtres sûrs de leurs goûts.
Pourquoi ne pas, durant un instant vous laissez transporter par mon chant, oubliez vos goûts et lâchez vos sens à ma découverte, je m’offrirai à vous sans limite.
Paroles de Vins
août08
Vos palais ont fait ma connaissance et vos esprit sont curieux.
Mais qui suis-je donc ?
Mon histoire commence comme toutes les autres, je suis le fruit de la vendange 2009, les premiers 24 mois de ma vie sont communs à tous les vins de l’Atelier, fermentation en fût de chêne, quelques légers batonnages si nécessaire jusqu’en mars 2011 où mes frères de millésime vont être mis en bouteille. Elle choisit de me laisser encore en fût pour quelles raisons ? je ne sais pas.
Je me demande si elle le sait.
Septembre 2011, les vendanges approchent, la cave bouge, il faut faire de la place pour la nouvelle marmaille.
Fermentation en fût pour les petits nouveaux, pas assez de fûts pour tout le monde, je fais parti des sacrifiés, elle me loge dans une cuve en fibre de verre le temps des vendanges me dit-elle.
Mais voilà, l’hiver passe, elle m’oublie.
Mars 2012, je reviens à sa mémoire, et là, petit choc, je m’en souviens encore, elle me porte à son nez, et l’horreur se lit sur son visage : La noix que la noix et ne sent que la noix. Je l’entends réfléchir à mille secondes, sulfitage pas sulfitage, moi j’essaie comme je peux de la rassurer, mon nez est sur l’oxydatif, mais ma bouche est fraîche sans pointe oxydative. Elle referme le plafond de la cuve et part. Ouf elle m’a entendu pas de sulfitage. Elle me laisse en paix.
Mai 2012, de la place se libère en cave et me voilà à nouveau dans ce nid douillet que j’affectionne LE FUT DE CHENE, je vais y rester jusqu’en septembre 2012 et là par choix elle me loge en cuve inox.
Je vais passer l’hiver 2012 dans le froid du cuvage et être mis en bouteille le 15 juin 2013 sous les premières chaleurs estivales.
Paroles d’Oublié
juil26
Je le sens !
Elle tourne comme un animal en cage dans l’Atelier, j’entends ses pas, et les mille questions qu’elle se pose en nous dégustant, ses gestes sont anxieux et moi InquieT.
Elle n’est pas avec nous, mes frères de cave le sentent aussi :
Elle a PeuR.
Nous faisons de notre mieux pour la rassurer en mettant en avant nos plus beaux atouts.
Je le sens !
Dilemme
Doit-elle pour plus de tranquillité suivre la voie du conformisme ?
Doit-elle continuer sur les chemins escarpés et risqués de la liberté pour nous laisser nous exprimer tout simplement afin d’être ce que nous devons être ?
Je le sais !
Elle est avec nous, mes frères de cave le sentent aussi :
Elle a PeuR mais Elle nous a choisis.
Paroles de Vins
juil13
Quelle sensation de pouvoir m’étendre au soleil de l’été, de découvrir le monde qui m’entoure, de respirer le bon air pur et toi tu m’emprisonnes entre deux fils d’acier.
Ne te souviens donc tu pas, quand nous étions encore jeunes primitifs, toi maladroit sur tes deux jambes et moi liane sauvage me lovant autour des arbres et t’offrant en abondance mes fruits.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Pensées de Vitis Vinifera
juil05